Longtemps, j'ai regardé les journaux télévisés avec dépit ; c'est que s'y affirme une métaphysique implicite. L'art, systématiquement, s'y trouve relégué à la fin. On parle d'abord politique, économie, relations internationales, puis, une fois l'essentiel dit, on cède la place à l'art : inessentiel. CQFD. Or, comme beaucoup, je n'ai pas le sentiment que l'art occupe une place périphérique dans ma vie. Je souscris aux propos de Merleau-Ponty : "Il n'y a [...] pas d'art d'agrément" (Sens et non-sens) et à ceux de Nietzsche qui nous rappellent que l'art ne saurait être un simple divertissement, plutôt "la tâche suprême et l'activité proprement métaphysique de cette vie" (Naissance de la tragédie).
samedi 1 décembre 2018
Faut-il brûler les musées ?
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